Par Yves Doutriaux, Conseiller d'Etat, ancien Ambassadeur auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), ancien Ambassadeur adjoint auprès de l'ONU à New-York, Professeur associé à l'Université Paris 1 et Enseignant à Dauphine (Géopolitique master 212)

Mercredi 18 novembre 2015
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Le droit humanitaire international condamne les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide. Des tribunaux ont été créés à cet effet (tribunaux pénaux pour l'ex-yougoslavie et le Rwanda, tribunaux spéciaux pour la Sierra Leone ou les Khmers rouges, cour pénale internationale...) tandis que des juridictions nationales peuvent être saisies (le parquet français à propos de crimes commis en Syrie). Mais pour faire cesser au plus vite la commission de ces crimes et rétablir la paix, les puissances et les organisations internationales doivent souvent négocier avec leurs auteurs. Parfois  des accords de paix (par exemple les accords de Minsk sur l'Ukraine) retiennent l'amnistie y compris  au bénéfice des auteurs des crimes les plus graves. L'intérêt de la paix est -il contradictoire avec celui de la justice ? Comment rétablir la paix tout en rétribuant les victimes des  atteintes aux droits de l'homme commises  pendant  un conflit ? Y-a-t-il un partage des rôles entre la cour pénale internationale et les organes chargés de la paix et la sécurité internationales,  Ã  commencer par le Conseil de sécurité de l'ONU ?

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